• Historique, non exhaustif, de la fermeture du lotissement Coin Joli

    21 octobre 2000, l’association des Riverains du bd Léon et de la rue Maurin fait part de ses inquiétudes concernant la volonté de fermeture du lotissement Coin Joli par l'ASA (cf. courrier M BRAULT à M TEISSIER)

     

    5 avril 2001, déclaration préalable de travaux déposée (à priori sous le N° 0150403DT.PO) par l’ASA Coin Joli auprès des services de la ville. Ces services donneront par la suite un avis défavorable détaillé.

     

    10 mai 2001, le C.I.Q. Sévigné et alentours s'est déclaré solidaire de l'Association des Riverains du bd Léon et de la rue Maurin dans son opposition au projet de clôture des rues de l'ASA Coin Joli. (cf. courrier de M BRAULT à M TEISSIER)

     

    10 janvier 2002, l’association des Riverains du bd Léon et de la rue Maurin renouvelle sa ferme opposition au projet de clôture de l’ASA Coin Joli. Elle rappelle que l’avenue Koch, faisant partie du lotissement Coin Joli et dont l'ASA projette de la clôturer par une barrière côté bd Ganay, est depuis plus de 20 ans, déclarée « d'utilité publique » et « ouverte à la circulation ». Desservant l'école, c'est à ce titre que la Ville aurait refait cette voie en 1987-88. (cf. courrier de M BRAULT à M TEISSIER)

     

    1er juillet 2002, la mairie d’arrondissement demande à la Direction de la Circulation l'amélioration des accès du quartier desservi par le Bd Léon et la rue Maurin, conditionnant la fermeture éventuelle du lot. Coin Joli. Dans la mesure où la CUMPM réaliserait ces travaux d’aménagement aux intersections du Bd Léon et de la rue Maurin avec le bd Ganay, la mairie émettrait un avis favorable à la pose de portails automatiques (ouverts de 7h30 à 19h) dans les trois voies du lotissement du Coin Joli qui débouchent sur le bd Ganay à l'exclusion de tout autre aménagement dans les voies du lotissement. (cf. courrier de M TEISSIER à M BRAULT)

     

    Courant 2002, déclaration préalable de travaux déposée par l’ASA Coin Joli auprès des services de la ville. Ces services donneront par la suite un avis défavorable détaillé.

     

    10 juillet 2001, arrêté par lequel le maire de Marseille s’est opposé à la déclaration préalable de travaux du 5 avril 2001

     

    12 septembre 2001, recours de l’ASA Coin Joli auprès de tribunal administratif.

     

    Juillet 2004, fermeture de façon illégale des rues Cazalet-Jacquet et Mirone par des blocs de béton et des barres métalliques (cf. courrier de M TEISSIER à M BRAULT du 25/11/2004), permettant le passage uniquement aux piétons et poussettes, aux vélos avec difficulté mais pas aux fauteuils roulants.

     

    9 mars 2005, l’association des Riverains du bd Léon et de la rue Maurin rappelle à Mme SERVANT et M TEISSIER que l’ASA Coin Joli en fermant illégalement les rues Cazalet-Jacquet et Mirone, n’a pas respecté l’engagement pris avec la mairie et dénonce la dangerosité de cette fermeture. Elle s’étonne par ailleurs que la fermeture d’un lotissement « privé » puisse entraver les quartiers mitoyens et que celui-ci continue de bénéficier du passage des bennes du Service de Nettoiement de la Ville, de l'éclairage public et de l'entretien des rues. (cf. courrier M AMMOUIAL à Mme SERVANT)

     

    16 juin 2005, annulation par le tribunal administratif de l’arrêté du 10 juillet 2001

     

    23 mai 2006, l’association des Riverains du bd Léon et de la rue Maurin signale les difficultés rencontrées par les véhicules de pompiers pour arriver jusqu'au lieu de l’incendie qui a eu lieu dans le quartier la nuit du 1er avril 2006, mettant en cause la présence des barrières des rues Cazalet-Jacquet et Mirone. Elle adresse une pétition à M GAUDIN demandant simplement que les clôtures du lotissement Coin Joli sur les rues Mirone et Cazalet-Jacquet soient amovibles. (cf. courrier M MARTINEZ à M GAUDIN)

     

    1er juin 2012, Le C.I.Q. Sévigné et alentours s’inquiète auprès de M GAUDIN de la volonté de l’ASA Coin Joli de remplacer les barrières existantes rues Cazalet-Jacquet et Mirone par des grilles fixes infranchissables dès le mois d’août. « Monsieur le Maire, je me permets de dire que si cette clôture du Coin Joli voit le jour, ce sera vécu comme une provocation inhumaine et dangereuse dans nos quartiers et je souhaiterais que vos services en prennent la mesure, comme il me paraîtrait également indispensable que la Révision du PLU actuelle en tienne également compte ». (cf. courrier M BRAULT à M GAUDIN)

     

    23 août 2012, Le service permis de construire et droits des sols de la ville de Marseille signale qu’aucune autorisation de clôture n'a été accordée à ce jour. (cf. courrier Mme SERVANT à M BRAULT)

     

    Début novembre 2012, les rues Mirone et Cazalet-Jacquet ont été clôturées par des grilles fixes de 2,50 m de haut, empêchant tout passage. Le C.I.Q. Sévigné et alentours demande à Mme SERVANT si une autorisation de travaux a été accordée depuis son dernier courrier (cf. courrier M BRAULT à Mde SERVANT du 13/11/2012)

     

    28 novembre 2012, saisie du Procureur de la République par les services de la ville de Marseille concluant à l’existence d’une infraction aux règles d'urbanisme concernant ces travaux. (cf. courrier de Mme SERVANT à M TEISSIER)

     

    Décembre 2012, mise en place de portails, par l’ASA Coin Joli, aux extrémités nord des avenues Coin Joli, Marcel Koch et du Point d’interrogation.

                                             

    Début 2013, fermeture 24h/24 de ces trois voies d’accès depuis le bd Ganay, empêchant tous accès même aux piétons.

     

    24 janvier 2013, Le C.I.Q. Sévigné et alentours demande au Procureur de la République des précisions quant à la nature de l'infraction concernant les rues Mirone et Cazalet-Jacquet (cf. courrier M BRAULT à M DALLEST)

     

    28 janvier 2013, le CPE de l’école primaire Coin Joli s’inquiète auprès de Mme VASSAL de l’enclavement de l’école, de sa non accessibilité notamment aux personnes à mobilité réduite et aux services de secours et de la dangerosité de cette fermeture (cf. courrier CPE Primaire à Mme VASSAL)

     

    11 mars 2013, M TEISSIER demande au Procureur de la République un examen attentif et rapide de la situation sous peine de devoir gérer de graves tensions dans ce quartier pourtant réputé tranquille. (cf. courrier M TEISSIER à M DALLEST)

     

    11 mars 2013, M TEISSIER demande à M GAUDIN « qu'au nom des pouvoirs de police qui sont les siens et nonobstant le constat d’infraction au code de l'urbanisme dressé par ces services, qu’il saisisse l’avis des services de secours et qu’il introduise un référé devant la juridiction compétente ». Cette demande incomplète ne concerne que les grilles des rues Mirone et Cazalet-Jacquet. (cf . courrier M TEISSIER à M GAUDIN)

     

    25 mars 2013, le CPE de l’école primaire Coin Joli réitère sa requête de réouverture du quartier auprès de la CUMPM et des pouvoirs publics concernant l’enclavement de l’école. Il signale sa volonté, en partenariat avec les autres associations du quartier, de mener des actions en justice contre les responsables de cette situation. (cf. courrier CPE Primaire à M SANTOS)

     

    25 mars 2013, le CPE de l’école primaire Coin Joli demande à M TEISSIER la modification du procès verbal d’infraction adressé au Procureur de la République afin que soit mentionnée la fermeture récente des cinq accès au lotissement et pas seulement celle des rues Mirone et Cazalet-Jacquet. (cf. courrier CPE Primaire à M TEISSIER)

     

    27 mars 2013, l’Association des Paralysés de France signale, à nouveau, à Mme CARLOTTI, M GAUDIN et M TEISSIER, l'impossibilité pour les enfants en situation de handicap de se rendre à l'école Coin Joli. « Ceci constitue une entrave grave à leur liberté qui n'est pas justifiable et encore moins acceptable ». (cf. courrier APF à M TEISSIER)

     

     

    En conclusion :

     

    La fermeture par des grilles fixes des rues Cazalet-Jacquet et Mirone est non seulement illégale et surtout n’est pas conforme aux recommandations des marins pompiers de Marseille. « La clôture du lotissement Coin Joli, matérialisée notamment rue Cazalet-Jacquet, rue Mirone et boulevard Gustave Ganay, est acceptable qu'à la seule condition que, de manière permanente et en toutes circonstances, ces dispositifs ne créent pas un réel obstacle ou occasionnent un retard préjudiciable à l'attaque rapide d'un sinistre ou lors d'une assistance médicale. » (cf. courrier M BERGER à M MARTINEZ du 25/10/2006)

     

    La fermeture par des portails des avenues Coin Joli, Marcel Koch et du Point d’interrogation est illégale, tant que la CUMPM n’a pas réalisé les aménagements prévus au abord du boulevard Gustave Ganay. Tous les portails devraient être ouverts, au minimum, de 7h30 à 19h en semaine et être tous équipés d’un système de déverrouillage dédié aux services de secours.

     

    La CUMPM, la Mairie de la ville de Marseille, la Mairie de secteur et différents services publics, mis devant le fait accompli de la fermeture de plus en plus hermétique du quartier par l’ASA Coin Joli « se refilent la patate chaude » en attendant qu’une hypothétique décision de justice soit prise pour désenclaver le quartier. (cf. courrier CUMPM à CPE Primaire du 25/4/2013 entre autre). Tout cela au détriment des habitants des quartiers environnants et des usagers du groupe scolaire Coin Joli.

     

    La volonté de l’ASA Coin Joli est de continuer à s’enfermer totalement :

    - En remplaçant les barrières en place aux extrémités Est des avenues de Tahure et Alfred Nicolas par des fermetures plus hermétiques, similaires à celles mises en place sur les autres accès fin 2012.

    - En fermant la périphérie Nord et Ouest de l’école par des barrières le long des avenues de Tahure et Alfred Nicolas : « mais aussi dans un deuxième temps, d'entourer l'école d'un grillage renforcé avec portillon permettant aux seuls colotis de passer vers l'école et le Parc Sévigné »

    - En demandant à la mairie que l’entrée de l’école primaire ne soit plus avenue Alfred Nicolas mais rue Augustin Aubert : « L'école a toute possibilité d'offrir aux parents d'élèves un parking et une entrée côté rue Augustin Aubert. »

    - Et demandant, sans doute, que toutes les modifications nécessaires aux abords et au sein de l’école, pour la rendre accessible à tous ces usagers, soient prises en charge par les contribuables afin d’assurer son propre confort.

    (cf. PV AGE ASA Coin Joli du 10/04/2012 et PV AGO ASA Coin Joli du 18/11/2010)

                                                                                                                            

    Nous conseillons vivement aux résidents (propriétaires et locataires) du lotissement Coin Joli de se manifester auprès de l’ASA Coin Joli pour que la gestion de cette dernière, concernant notamment les fermetures de ces accès, soit menée de façon saine et transparente afin de ne pas entrer en conflit avec l’ensemble des riverains, voisins et usagers de l’école publique située en son sein.