Témoignage d’une habitante de la rue Mirone

Je connais le quartier de Coin Joli depuis plus de 30 ans. Quand j’étais gamine, j’habitais Ste Marguerite et je traversais souvent à pied Coin Joli pour rendre visite à ma meilleure amie qui habitait rue Maurin.

Quand, il y a 7 ans, j’ai visité rue Mirone la maison que j’ai achetée depuis, j’ai su tout de suite que je voulais habiter à cet endroit : j’appréciais ce quartier calme et résidentiel, pas trop excentré, avec école à proximité, dans lequel on peut se promener à pied, se rendre au Marché sur Michelet, faire ses courses dans les commerces près de Sévigné ou prendre l’air au parc de la Magalone.

Depuis que les propriétaires du lotissement coin joli ont décidé de fermer aux piétons leur lotissement, je contourne par le passage «ré-ouvert par le Mistral» entre La Cravache et Sévigné, mais pour combien de temps encore ? A la rentrée scolaire, je prendrai certainement ma voiture pour emmener mon fils de 3 ans à la maternelle et viendrai m’ajouter tristement à la file des véhicules encombrant et polluant la rue Augustin Aubert tous les jours de la semaine.

Témoignage d’un habitant de la Cravache

Depuis le début de l’année 2013 et la barricade construite par une poignée de copropriétaires du lotissement coin joli, notre trajet pour nous rendre à l’école publique s’est allongé de 1,6 km à 3,8 km A/R. Ce trajet nous amène à emprunter le boulevard Ganay et avec deux enfants, il est impossible de leur tenir la main sur l’étroit trottoir. C’est donc en file indienne que nous empruntons ce morceau de chemin. Par ailleurs, il est impossible de croiser qui que ce soit et si une personne arrive en sens inverse, l’un des deux, est dans l’obligation d’emprunter la chaussée (Inacceptable avec deux enfants).

Que fait la mairie ? Que font les pouvoirs publics pour rendre, aux citoyens que nous sommes, notre dignité et notre liberté de pouvoir nous rendre au sein de l’école publique et républicaine en toute sécurité en empruntant le chemin que tout le monde empruntait depuis près de trente ans ?

Lorsque les gens agissent dans l’illégalité, il va de soi qu’ils doivent rendre des comptes à la société, qu’en est-il de ces gens qui ont fermé tout un quartier sans aucun permis de construire délivré par la Mairie ? Que fait la police ?

Témoignage d’un médecin généraliste

Etant médecin de quartier, la fermeture des différentes résidences présente des inconvénients pour l’exercice de ma profession. Va-t-on continuer les visites à domicile ?

Témoignage d’une résidente du lotissement Coin Joli

J'habite le lotissement Coin Joli depuis bientôt 19 ans. J'ai 4 enfants qui ont été scolarisés dans le groupe scolaire Coin Joli. Depuis la fermeture, le quartier est triste : plus de rires d'enfants, plus de contact avec les parents de ces enfants avec qui j'échangeais des nouvelles. Sans parler de tracasseries personnelles (colis non livrés parce que le livreur n'a pu entrer ni nous joindre : autrefois, il aurait glissé le colis dans la boîte aux lettres).

Témoignage de résidents du quartier

Nous aimons marcher et nous traversions assez souvent le lotissement Coin Joli (via Av. Marcel Koch) entre "Sévigné" et "Ganay" pour rejoindre "Barral" puis "Michelet". Nous ne sommes ni des malfaisants, ni des voyous, ni des sauvageons, juste de simples usagers honnêtes. Même si nous comprenons aisément "l'enfermement sécuritaire" des copropriétés pour avoir "la paix" nous sommes toutefois hostiles à la fermeture totale des résidences et autres lotissements. Les portillons piétons du "Coin Joli", comme dans de nombreux autres sites ou copropriétés, devraient rester ouverts et libres d'accès aux piétons la journée. Il est regrettable, surtout pour les personnes qui éprouvent un réel besoin de "couper au court par nécessité" (âge, handicap, enfants en bas âge (école), facilité, simplicité...) de trouver ainsi des obstacles sur leurs chemins, sur la voie publique. A ce compte là, pourquoi les "Ganay" accepteraient-ils que les "Coin Joli" empruntent leur boulevard pour sortir de chez eux ? On en finirait plus !

Témoignage de résidents du quartier

Les pompiers, le SAMU et la police (les engins d'urgences) ont ils un bip ou autre pour accéder s'il y a un sinistre ?? Les conséquences peuvent être grave !!

Personnellement je dois faire un grand détour pour amener nos filles chez leur pédiatre, alors que nous sommes à 300 mètres a vol d'oiseau ...

Témoignage d’un parent d’élève

Depuis que les portails ont été mis en place, nous ne pouvons plus accéder librement à l’école en véhicule.

Pour ceux qui comme moi, se faufilent entre deux ouvertures, car le parking rue Augustin Aubert s’avère être saturé et aucun stationnement n’est envisageable aux alentours de l’école à moins de bloquer la circulation, nous sommes donc contraints d’attendre que quelqu’un daigne actionner  son bip.

Ce quelqu’un, c’est le résident du lotissement pour lequel les va-et-viens des parents d’élèves dérangent… Oui, car pour certains d’entre eux : « Nous, parents, n’avons plus le droit d’aller chercher nos enfants à l’école !! Et de surcroît, d’emprunter des rues dites privées !!
Dans ce cas, nos enfants ne doivent pas, selon eux, être scolarisés pour leur bien-être et éviter les nuisances sonores telles que les cris, rires et bousculades. C’est surtout cela qui les dérange et non pas de prétexter plus de sécurité !!

De plus, cela les incommoderait à tel point qu’ils envisageraient d’ériger un mur le long du trottoir bordant le mur de l’école côté entrée Sévigné et de placer un portail s’ouvrant uniquement de leur côté pour accéder à la résidence du Parc Sévigné.

Dans ce cas, pourquoi auraient-ils le droit d’emprunter des « raccourcis » alors qu’ils empêchent tous les gens du quartier, écoliers, parents, personnes âgées de le faire ?!!! sans se préoccuper de la sécurité des enfants et de la dangerosité des trottoirs du boulevard Ganay ?!!

Je soutiens les actions menées contre la mise en place de ces portails et espère que les parents et enfants obtiendront gain de cause.

Vous aussi, vous souhaitez témoigner

Faites-nous part des nuisances que vous rencontrez depuis la fermeture abusive du lotissement Coin Joli. Nous les publierons dans cette rubrique.